Mouvements verticaux actuels en France

Sujet de stage M2 / Master-level internship

Encadrement : Eric CALAIS (eric.calais@ens.fr), collaboration Sophie VIOLETTE, Jérôme FORTIN, Dominique BRUEL

Durée du stage : 6 mois, gratification de stage mensuelle.

Equipe d’accueil : ENS - Laboratoire de Géologie, 24 rue Lhomond 75231 Paris Cedex 05

L’avènement des mesures à haute résolution spatio-temporelle par satellites de la déformation de la surface de la Terre (GPS, radar) a permis de mettre en évidence qu’au signal de déformation d’origine tectonique se superposent des signaux à caractère cyclique, en particulier saisonniers, pouvant être mis en relation avec des phénomènes hydrologiques, notamment la variation du stock en eau sous la surface du sol (GRACE) ou la compaction/gonflement de couches plus profondes non consolidées sous l’effet de pompages/injections anthropiques.

L'analyse des données des réseaux GNSS permanents denses permet de nos jours d'identifier des déformations faibles grâce à la redondance spatiale des mesures. Cela permet, en particulier, de mesurer les défomations verticales causées par des processus hydro-climatologiques tels que le chargement/déchargement des aquifères. Des résultats préliminaires en France métropolitaine indiquent que ces processus pourraient être responsables de déformations verticales d'échelle régionale, qui renseigneraient alors sur le bilan hydrologique et les capacités d'emmagasinement de ces aquifères. L'objectif de ce stage est de tester ces observations géodésique préliminaires par une analyse poussée des données des réseaux GNSS permanents francais (RGP, RENAG, etc). 

Le stagiaire sera formé au traitement des données GNSS à l’aide de logiciels de recherche existants. Il/elle produira des séries temporelles de positions qui seront comparées à celles obtenues par des centres d'analyse de données internationaux. Il/elle utilisera des techniques de traitement du signal pour extraire des défomations de ces observations géodésiques. Il/elle comparera ces déformations à des modèles mécaniques simples.

Profil du candidat. Fin d’études d’école d’ingénieur ou master 2ème année avec une spécialisation en géophysique ou géodésie. Des connaissances de linux et en programmation, ainsi que des bases de géodésie spatiale sont nécessaires.


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